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La Bague Royale

6 novembre 2011

La Bague Royale 1

Chapitre 1 : Une bague pas comme les autres

 

Un matin ensoleillé de l'an 2014, en Bretagne, le ciel était d'un bleu très léger et de petits nuages gris le parcouraient. Un jeune homme dormait bien profondément dans son lit. Son ordinateur annonçait sept heures vingt-neuf. Sur son bureau, des livres de littérature, de maths, d'histoire et de langues étaient disposés en « vrac ». Une copie simple était posée sur le bureau accompagnée de quelques mots gribouillés et des noms et prénoms de l'élève : Tristan Le Noble. Au centre de cette même feuille, une tache d'encre bleue avait coulé durant la nuit. Sept heures trente sonnaient, le garçon se retourna et entendit son réveil retentir puis après quelques minutes, il décida enfin de se lever. Tristan était tout décoiffé. Des épis se dressaient sur ses courts cheveux bruns et ses joues portaient la marque de l'oreiller. On aurait dit qu'il dormait debout. Le « somnambule » se dirigea vers la salle de bain, y entra pour se laver et se vêtir.

 

Dix minutes plus tard, il était devenu un bel adolescent : ses cheveux étaient à présent coiffés, sa peau était claire et propre, il était vêtu d'un magnifique tee-shirt avec une représentation d'une fleur de lys. Le garçon se dirigea vers ses livres et sa copie quand tout à coup il poussa un énorme cri. Il n'avait pas terminé son devoir d'histoire ! Paniqué, Tristan nota très rapidement un petit texte et il fit son sac. Huit heures quinze venaient juste de retentir lorsque le jeune homme se mit à arracher son sac de la moquette, à descendre les escaliers « quatre à quatre », il prit son téléphone et son portefeuille et claqua la porte derrière lui. Il se mit à courir dans la ruelle, finit par arriver à proximité de l'arrêt de bus quand il vit soudainement le car passer devant ses yeux. Désespéré, le garçon regarda les horaires du prochain car mais ce dernier passait beaucoup trop tard. Il décida donc d'aller au lycée à pied.

 

Arrivé à l'école avec un quart d'heure de retard, l'adolescent passa précipitamment au bureau des surveillants pour se faire coller deux heures avant d'arriver en classe en remettant à sa professeur son devoir d'histoire. La femme se mit à hurler en voyant le « torchon », elle déchira la feuille pour la mettre aussitôt à la poubelle. Ce matin-là, ils allaient visiter le nouveau Musée Royal à Paris. Tristan était passionné d'histoire malgré ce que pouvait montrer le « chiffon » qu'il avait rendu à sa professeur ce matin. Le Musée Royal était un lieu spécialisé dans la monarchie française qui exposait plusieurs joyaux ayant appartenus à divers rois de France. Après avoir fait l'appel, les élèves prirent le car vers neuf heures trente pour partir à Paris. Durant le trajet en car du lycée jusqu'au musée des routes rapides avaient été conçues en 2013 pour raccourcir le temps de trajet entre la capitale et les préfectures, Tristan s'impatientait de plus en plus à l'idée de visiter ce musée. En attendant il décida de manger son sandwich au thon.

 

Le car venait de déposer le groupe d'élèves devant la façade du musée. Celui-ci avait été construit à l'image d'un château de la Renaissance. Tristan était émerveillé par la splendeur du bâtiment de plus, une gigantesque horloge ornait cette même façade. Elle indiquait deux heures. Il était prévu que les élèves terminent la visite vers trois heures trente puis ils auraient une heure de libre pour déambuler dans le parc du musée jusqu'à ce que le car du retour arrive. La visite commença donc et l'adolescent ne manquait aucune parole du guide. Soudain il fît rentrer les élèves dans une salle différentes de celles que les élèves avaient pu visiter avant. Elle était composée de marbre rose sous une fine lame d’or, d’un blanc au-dessus et de rideaux rouges. Dans cette salle une seule chose était entreposée. Le guide s'approcha de l'objet qui était protégé par une vitre et des rayons infrarouges. Impossible de le voler. L'homme commença à parler de la chose. Ce n'était qu'une simple bague mais le présentateur apprit aux visiteurs que les chercheurs savaient que très peu de choses sur cette « babiole ». Alors que le groupe continua la visite, Tristan s'approcha de la mystérieuse bague et l'admira un bon moment. Cette bague était en or et une fleur de lys l’ornait. Elle était posée sur un socle en velours rouge. Il continua d’admirer ce bijou quand soudain une voix féminine appela le garçon et sa professeur apparut pour venir chercher Tristan qui lui pensait toujours à ce mystérieux objet. Il rejoignit donc le groupe qui regardait un tableau de Louis XIV. Dans la pièce précédente, une chose mystérieuse se déroulait. La fameuse bague tremblait comme si elle vivait. Soudain, elle tomba de son socle et se faufila à travers les rayons infrarouges pour s'écraser près de la vitre. La bague se mit à bouger et un laser rouge en sortit pour se poser sur la vitrine et y dessiner avec minutie un cercle de la taille du bijou. Le morceau de verre découpé, il chuta par terre et se brisa. La bague tomba également puis roula jusqu'au groupe d'élèves qui continuait d'admirer Louis XIV. Alors que ces derniers arrivaient à la salle suivante, Tristan vit la bague à terre et hésita un moment avant de la récupérer et la glisser discrètement dans sa poche.

 

La fin de la visite approchait et les élèves avaient à présent une heure de libre pour se promener dans les jardins. Le jeune homme chercha un coin où personne ne le trouverait. Il en trouva un et il s'assit sur un banc. Il patienta un peu avant de mettre sa main dans la poche de son blouson et d'en extraire la mystérieuse bague. Il l'observa encore pendant un long moment et la souleva vers le soleil pour mieux la voir. Soudain,un rayon traversa le bijou et de sombres nuages recouvrirent le ciel et laissèrent place à une tempête. Une horloge fit son apparition et les aiguilles tournèrent dans l'autre sens jusqu'à ce que le temps s’adoucisse et que la tempête s’arrête. Le garçon qui avait fermé les yeux les rouvrit pour revoir le même décor qu'avant le phénomène. Mais tout à coup il entendit des voix s’approchant.Un couple de nobles s'avançait dans cette partie du jardin. Tristan n'en croyait pas ses yeux. La femme portait une magnifique robe bleue dotée de paillettes d'argent. Des dentelles en argent étaient suspendues à son éblouissant vêtement. Ses cheveux étaient d'une étincelante beauté et elle était très fine. Son physique ne rivalisait avec aucun autre (excepté celui de Diane de Poitiers). Son mari lui, fut également très bien habillé. Il portait un sublime chapeau bleu doté de plumes en or. Il était vêtu d'une perruque blanche tombant jusqu'au épaules. Le reste de son vêtement était de couleur bleu comme le chapeau. Il avait également une culotte de la même couleur. Pour éviter d'avoir froid, il portait un manteau rouge à son épaule avec une fleur de lys d'argent qui recouvrait la plupart de la surface de l'étoffe. Ses souliers étaient également rouges pour ressortir avec la cape et un ruban fermait chaque soulier. De plus il portait une canne. Tristan se cacha derrière un buisson et écouta la conversation tout en étant surpris. Le couple parlait avec un langage très soutenu. Le garçon pensait qu'il avait dû s'endormir et qu'il rêvait. Il décida donc de sortir du buisson et d'adresser la parole au couple pour vérifier si sa vision n’était qu’un rêve. Quand les deux personnages le virent, ils sursautèrent et la femme poussa un cri de terreur. Le gentilhomme brandit son épée et Tristan, surpris, prit la fuite à toute vitesse. Le noble se rassit et reprit la discussion en pensant à l'étrange garçon qu'il venait de voir. Notre héros courait toujours quand soudain, alors qu'il tournait à droite, il percuta quelque chose. Il tomba sur son postérieur et releva la tête. Il vit devant lui, se tenir une grande ombre noire. Des rayons de soleil la contournaient puis, une main apparut pour relever l'adolescent. Il la saisit et l'ombre le releva. Tristan vit un homme de taille moyenne qui se tenait devant lui. Une petite foule s’y tenait derrière. Son visage était blanc comme neige, des yeux vifs, les lèvres minces. Il avait un air majestueux. Sa perruque était frisées et très longue. Un seul mot pour la décrire : magnifique. Il portait une longue cape bleue en soie ornée d'un emblème en soleil. Il était encore plus beau que le noble qu'avait vu précédemment Tristan. L’homme prit la parole :

« -Bien le bonjour jeune homme vous devriez faire attention. J'ai l'impression de ne jamais vous avoir vu ?

-Je ne crois pas monsieur je m'appelle Tristan Le Noble, et vous ?

-Je trouve votre langue assez étrange par rapport au nôtre d’où venez-vous ? Moi, je suis Louis XIV dit Louis Le Grand ou Le Roi Soleil !

-A quel siècle sommes-nous ?

-Mais d'où venez-vous ? Avez vous hiberné ? Nous sommes en 1684 jeune homme.» Sur cette révélation Tristan s'évanouit.

 

La chambre était dotée de plusieurs fenêtres d'un jaune or. Du blanc recouvrait les murs et de fins filaments d'or les garnissaient. Des meubles de marbre rose complétaient cette sublime salle dotée de magnifiques motifs. La pièce était d’une beauté royale. Un jeune garçon dormait bien profondément sur le lit qui se trouvait au centre de la pièce royale. A sa main droite, une magnifique bague accompagnée d'une fleur de lys. Soudain Tristan se réveilla surpris d'avoir « atterri » dans cette chambre merveilleuse. Le jeune homme eut à peine quelques minutes pour réaliser que la porte venait de s'ouvrir et le roi se manifesta accompagné d'un huitième de sa cour. Le couple de nobles qu'il avait rencontré était présent dans la foule. En un instant la chambre spacieuse prit l'apparence d'une basse-cour. Les mères paraissaient à des poules qui dorlotait le jeune homme le prenant pour leur poussin, les commères ressemblaient à des oies en jacassant des critiques et des remarques sur l’adolescent, les bourgeois rebondis se gavaient comme des dindons en « picorant » les petits raisins blancs sur la table, les beaux apollons courtisaient les jeunes dames comme un paon faisant la roue à sa belle et ces jeunes filles aussi merveilleuses et raffinées qu’une perdrix se laissèrent courtiser ou rêvassaient en pensant à leurs futurs mari. Soudain, d'un signe de la main, le roi fit taire toute la cour et la fit sortir de la chambre à l’exception de la Marquise de Maintenon qui s’affaissa sur une chaise dans un coin de la chambre et se mit à tricoter. Louis XIV prit soin de s'asseoir sur le bord du lit et se tut. Il reprit ensuite :

« -Alors jeune homme comment vous sentez vous ce matin ?

-A vrai dire je me sens légèrement chamboulé ! Je suis vraiment au XVIIème siècle ?

-Je vous le garantie mon cher. »

Le roi vit au doigt du garçon un mystérieux anneau.

« -Quelle est cette étrange chose mon ami ? »

Il montra du doigt la bague

« -Ceci ? C'est une bague que j'ai trouvée dans un musée. ».

Le roi se donna un temps de réflexion :

« -Je connais ce bijou. J'en ai entendu parlé. En attendant vous vous reposerez . Demain vous aurez une journée chargé !

-une journée chargé ? ».

Le roi et Mme de Maintenon partirent en claquant la porte. Le jeune se rallongea et songea.

 

L'adolescent se réveilla le matin et vit un valet devant lui à attendre. Tristan encore endormi demanda à l'homme quelle heure il était. Le valet lui dit qu'il était près de sept heures. Le garçon ouvrit de grands yeux et se recoucha. Le serviteur le secoua et le jeune homme fut obligé de se lever. Il se lava avec le peu de moyens, s'habilla en costume d'époque d'un rouge très joli et se vit porter une petite perruque qu'il eut du mal à accepter. Il descendit le grand escalier pour se rendre dans le cabinet de travail de Sa Majesté. Il frappa deux fois à la porte et le roi le fit entrer. Il vit Louis XIV « plongé » dans les comptes et les papiers, plusieurs ministres ainsi que les deux princes Louis et Philippe. Le roi en voyant Tristan, fit sortir tous ses sujets présents. Il l’interrogea sur ce qu'il connaissait, savait faire avant de rendre un verdict et de l'envoyer s'entraîner au combat. Le jeune homme suivit le roi, les ministres et les deux enfants à l’extérieur du château.

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La Bague Royale
  • La bague royale est une histoire écrit en série. Tristan Le Noble découvre un jour une bague crée par Léonard De Vinci. Celle-ci à de mystérieux pouvoir et a été conçu pour sauver la France d'une terrible menace.
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